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LES ARTISTES
 

Nous rencontrons régulièrement des artistes, échangeons sur leur travail, visitons leur atelier et sélectionnons ensemble les oeuvres qui seront exposées.

Nous réfléchissons avec eux au type de lieu et d'exposition.

Nous souhaitons aussi faciliter la rencontre avec tout amateur qui souhaiterait rencontrer les artistes et découvrir leur travail.

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HELENE DUREAU MARTINI

 

Hélène Dureau- Martini vit et travaille à Paris. 

Diplômée de l'école des Beaux Arts de Paris, en peinture et mosaïque, elle se consacre depuis de nombreuses années exclusivement à la peinture. 

C'est vers la couleur et tout autant vers la lumière que se dirige sa recherche portée par le leitmotiv d'un support unique, le papier kraft. Sur ce papier, la peinture à l'huile se fige ou coule, par aplats ou dans un geste, geste guidé par la fluidité ou, au contraire, par la raideur. Parfois légère, évanescente, la matière peut aussi se faire plus présente, en épaisseur comme pour affirmer plus fortement l'espace pictural.

C'est un travail de série, les grands formats répondant aux plus petits et ce qui n'a pas trouvé sa place, nuance d'une couleur, ou courbe d'un trait, la trouvera sur le kraft suivant, dans une déclinaison ou dans une proche répétition.

La peinture évolue par période, en strates formelles, parfois formes organiques, sortes de monticules, parfois étendues de peinture, comme des territoires. Dans les deux cas, le papier reste présent, rythmant de sa nudité l'espace peint, ourlé de ses traits de fusain qui affirment les espaces et scandent la couleur. Omniprésent ou presque recouvert, il est le support privilégié de toutes les rencontres. Une série mène à la série suivante, une couleur donne envie de prolonger la recherche dans un sens radicalement différent.

Dans une totale abstraction, c'est une forme de dialogue.

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HELENE SEE

 

 

Autodidacte, Hélène See pratique la céramique depuis  plus de 30 ans et s’est formée au sein de plusieurs ateliers parisiens. Elle s'intéresse également au dessin et à la gravure. Elle exerce en parallèle le métier de psychologue-psychothérapeute.

 

Hélène See aborde la céramique comme un voyage intime et sensoriel.

Elle sculpte les volumes mouvants des corps, leurs courbes dansantes, leurs espaces intérieurs. "Ce sont mes mains qui parlent, qui m'orientent".

Elle modèle des terres chamotées et s’intéresse aux émaux rétractés qui ajoutent à la  dimension tactile. Ses créations naissent d’un dialogue instinctif avec la matière, où l’harmonie des courbes, le mouvement des lignes et la recherche de textures donnent vie à des corps imaginaires.

 

Ses sculptures, épurées et organiques, n’imposent pas d’histoires mais libèrent un espace de sensations et d’émotions ouvert à l'imaginaire de chacun.

 

« Avec mon travail de céramiste, je trouve un espace essentiel de respiration, d'expression intime, dégagé du verbe et des vicissitudes de la relation. L'univers intérieur émerge, les images secrètes prennent corps. Par le truchement de la matière, du toucher, de la forme qu'ils expriment, libre des mots. La terre me ramène toujours à la représentation du corps, tout ou partie, solitaire ou entrelacé. C'est vital. Bien souvent le projet initial de sculpture se met à dériver, comme s'il se développait avec, puis sans ma participation consciente. Je n'aime rien tant que cette sensation de l'objet qui m'échappe et prend sa vie propre, révélateur silencieux.

Et  j'aime entendre chacun parler de soi lorsqu'il pense parler d'une sculpture. »

SANDRINE DONNIO- RENAUD

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L'enfance et l'adolescence de Sandrine Donnio Renaud sont bercées par l'histoire et le travail du sculpteur Francis Renaud, cousin de son grand-père disparu en 1973 peu de temps après sa naissance à elle. C’est notamment en observant ses sculptures monumentales en Bretagne et à Paris qu’elle se familiarise avec la force des volumes et leur capacité d’évocation.

Après une première vie dans le monde de l’entreprise, Sandrine Donnio Renaud s'essaie au modelage de la terre pour la première fois en 2011. Au contact de l’argile, elle se sent connectée à cette histoire familiale et la sculpture devient un mode d'expression dès les premiers instants.

Dès 2013 son intérêt pour les volumes la conduit à s'initier au travail du plâtre qui lui permet d’envisager les sculptures grand format. Là, les corps se déforment, prennent leur liberté dans un mouvement élancé ou accablé et la blancheur de la matière capte ou renvoie la lumière au gré des aspérités. 

Elle se forme dans divers ateliers parisiens et effectue une résidence à la Florence Academy of Arts en Italie en 2022.

Sandrine Donnio Renaud est sociétaire de la Fondation Taylor (Paris 9) et lauréate en 2019 de l’appel à projet lancé par la société Dalkia, filiale du Groupe EDF pour réaliser la sculpture-trophée récompensant les prix internes de Dalkia.

Elle expose son travail depuis 2017.  Elle a notamment exposé en solo au Pavillon Davioud dans le Jardin du Luxembourg à l’invitation du Sénat en juillet 2019 et au Grand Palais éphémère en février 2022 au Salon des Artistes Français. 

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GUACOLDA

 

Guacolda est une artiste française née au Chili de parents français. Son prénom, Guacolda, est celui d'une princesse indienne légendaire, ce qui influence profondément son œuvre artistique. Influences de la peinture classique à l'art néo-pop, le fil conducteur de toutes les œuvres de Guacolda - gravures, peintures, vidéos, dessins - est le trait. Il les lie, symbolisant souvent "lien", "empreinte" ou "vibration". Agissant comme un générateur d'événements inattendus, le trait tisse un sens dans son travail.

 

Guacolda est une artiste transdisciplinaire, diplômée de l'Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Paris et des Beaux-Arts de Barcelone. Elle est régulièrement invitée en résidence d'artiste ; à Tokyo, à Lisbonne, au Liban… Elle utilise divers médias : la peinture, la gravure, la photographie et la broderie, cette dernière étant un médium qu'elle continue d'explorer et de réinventer. Ses œuvres se trouvent dans diverses collections privées et institutionnelles.

Guacolda vit et travaille en France, près de Paris.

Son travail a été présenté dans le livre De Fil en Aiguille (2018) de Charlotte Vannier.

 

"Ce qui fonde mon travail c’est le trait. Le trait en tant qu’empreinte, lien, vibration ou trame. Le trait sillon gravé dans la plaque, le trait de surface, dessins et peintures, ou le trait-fil fait matière. Mon travail invoque des corps et des portraits d’hommes, de femmes, des figures références de l’histoire de l’art, des autoportraits, au travers de trames et de superpositions. Je fusionne par exemple des figures de la culture religieuse avec des références modernes telles que des acteurs de cinéma, des personnes de mon entourage. Mon approche artistique se veut une invitation à interpréter le trait, le détail dans chaque oeuvre. Les trames de mes créations, traits de peinture, d’encre ou de fil, créent une vibration. Brouiller les limites, les figures, les réalités pour proposer une autre vision du réel, libre d’interprétation."

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SIDONIE RONFARD

Née en 1996 à Paris, Sidonie Ronfard est photographe et plasticienne, diplômée de l’ENSAD (secteur photo-vidéo). 

Elle est lauréate du Prix de La Jeune Photographie Européenne en 2019 avec la série « Perte de feu » qui propose des impressions sur papier transfert passé sous presse chaude à 200 degrés. Elle participe ainsi à sa première exposition à la Cité des Arts à Paris. 

En 2019, elle participe au Master Photography de l’Aalto University en Finlande. Une collaboration naît avec le collectif Ways of knowing qui donne ensuite lieu à deux expositions : l’une à Tamp
ere, Finlande, et l’autre à la galerie Neurotitan à Berlin en 2022. La même année, Sidonie participe à une résidence artistique à bord du bateau Marion Dufresne en collaboration avec l’IFREMER. Son travail est exposé à la Villa de la Région à Saint-Denis en 2023, premier regard sur la convergence entre art et sciences. 

En 2023, Sidonie a été finaliste du Prix AMMA (Prix pour l’Art contemporain), une reconnaissance cumulée à une exposition au Bastille Design Center à Paris. Cette expérience lui a permis d’approfondir les notions de transparence et de superposition avec une installation associant structure en métal, sublimation et papier transfert « Emotional overlap II ». 

Chaque objet ordinaire ou visages rencontrés devient une source d’inspiration. Son travail s’attarde sur la création d’états d’âme universels autour de textures, sensations et intuitions. Les natures mortes deviennent des tableaux évocateurs, et les portraits, des fenêtres de pensées. Le spectateur est invité à contempler l’invisible, la matière qui nous enveloppe. 

Sa démarche artistique s’inscrit dans un dialogue entre la perception humaine et ce qui nous échappe. Quelles sont les véritables limites de la vision, de nos intuitions et de

nos émotions ?

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SARAH HOYT
 

Originaire du Canada où elle a obtenu une licence de biologie, Sarah Hoyt déménage en France en 2005 pour poursuivre des études de piano au Conservatoire de l'Ecole Normale de Musique de Paris Alfred Cortot.

 

Pendant plusieurs années elle a été pianiste concertiste en France et au Canada.

 

Elle ressentait pourtant l'envie et le besoin d'une nouvelle voie.

 

Elle entame alors des études d'architecture et d'urbanisme durant lesquelles elle commence à créer des oeuvres d'art visuel.

 

Fascinée par la matière et le processus de création, elle peint surtout des aquarelles, mêlant expérimentation et geste performatif.

 

Sarah vit et travaille à Paris, dans le 13 ème arrondissement.

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MONICA INFUSO

Monica Infuso est une artiste peintre italienne qui a posé ses pinceaux à Paris il y a 20 ans. Dès son arrivée , elle se forme en peinture décorative et multiplie les chantiers publics et privés. Avec le temps et l’apprentissage de différentes techniques, l’exigence de personnaliser son langage pictural, se fait fort. Les sources d’inspiration de Monica Infuso sont autour d’elle, là où se pose son regard, là où son esprit s’envole. Un objet du quotidien, un point, une ligne  servent de matrice à des créations hautement poétiques. Dans ses huiles sur toile ou bois surgissent des compositions abstraites ou inspirées de la nature, toujours à la lisière d’une déambulation imaginaire.

Depuis 2009, Elle expose régulièrement ses tableaux aux multiples formats lors de manifestations collectives ou personnelles, aussi bien en France qu’en Italie.

“La peinture m’ a toujours habitée. Je dessine , peins et sculpte depuis que je suis enfant. Je n’ai pu faire sans et je sais que je n’ai pas encore dit grand chose avec mes jus colorés superposés et ma matière lourde et paradoxalement éthérée. Je griffe, gratte, écorche la matière de mes toiles et de mes bois et je la nourris de jus qui racontent ses zones d’ombre et de lumière dans un vrai dialogue qui se veut à la fois privé et confidentiel. Les sujets? Libre à qui regarde.”

Le chaos simulé, c’est ainsi que l’on pourrait parfois interpréter les abstractions de Monica Infuso dont les superpositions de matières et de couleurs aiment à brouiller la perception immédiate que l’on peut avoir de ses tableaux. Mais au fur et à mesure que le regard s’en éloigne, affleurent d’autres intentions. Se devine alors l’empreinte de son imagination ou celle  que le spectateur veut y poser.

 

Liberté est décidément le mot le plus présent dans la palette de Monica, elle qui n’aime rien moins que ce qui entrave la pensée, les mouvements ou l’inconscient.

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MONICA MARINELLO

 

"Née en Toscane à Sienne, la culture italienne se distille malgré moi dans mon travail. Une certaine théâtralité accompagnée d’un humour voilé et un peu grinçant se mélange à une recherche d’harmonie et équilibre".

"La force de la pluralité ou chaque individu se somme aux autres pour faire naitre l’ensemble,  donne dynamisme et vie à l’entité du groupe qui est une constante, pour que tout le monde ait une âme visible. Qu'ils soient hommes ou animaux, l’âme se doit d’être là, rendant habitée la matière, rendant le regard présent et la nature de l’être lisible."

Formation

1980/82 Dessin à l'académie de Florence Italie

1982/86 Sculpture aux Beaux Arts de Paris

1996 Prix Renoir

JULIETTE ROUGIER

 

Issue d’une formation de Design Global (architecture intérieure, design produit, graphisme) à l’Ecole Bleue à Paris puis d’un parcours

à l’Ecole Supérieure d’Art et de Design Marseille-Méditerranée (ESADMM), je suis attachée à une approche transversale et pluridisciplinaire du design.
Je considère la pratique du métier de designer comme une rencontre, avec un lieu, un paysage, des savoir-faires, un matériau.

 

J’explore le territoire sur lequel je me situe, entre en lien avec ses acteur.ices, rencontre ses défis et ses enjeux, les ressources qu’il abrite. Concevoir en étroite collaboration avec des artisan.es, portant une attention particulière à la provenance des matériaux, afin de créer dans un cadre local défini. La rencontre avec une matière comme point de départ à la création, je tente de conserver au mieux l’essence de ce qu’elle a à nous offrir, même dans ses failles. Créer ou plutôt façonner l'existant pour donner à voir ce qui est déjà là, dans cette matérialité qui nous entoure.


Je souhaite aujourd’hui oeuvrer à cultiver un dialogue entre le design, l’art contemporain, l’artisanat et leur trajectoire commune, à différentes échelles. 

crédit photo portrait: Luc Bertrand

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NORIKO FUSE

 

Née à Tokyo en 1965, Noriko vit et travaille à Paris depuis 1998 et en Bourgogne depuis 2005.

Elle est diplômée du master de l'Université Nationale des Beaux-arts et de la Musique de Tokyo. Elle expose régulièrement à Tokyo et en France.

"Le respect de la nature, l'amour pour la transformation des choses au fil des saisons, l'affection pour le poids des choses qui nous viennent à travers et par- delà le temps: cette sensibilité que l'on retrouve dans ma culture, constitue le point de départ de mon acte de création.

Je travaille l'estampe (eau- forte et monotype), parallèlement à la peinture (sur toile, sur papier et collages).

L'utilisation des différentes techniques et matériaux me permet des recherches vastes et profondes de l'expression de mes sentiments.

Le processus de création d'une peinture est directement relié à la pensée, celui de l'estampe implique souvent le hasard. Mais je l'accompagne jusqu'au moment où les essais et les hasards se rencontrent, s'installent en un seul lieu, même si parfois, ce n'est pas celui du départ."

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FELICIE VIGNAT

 

La peinture accompagne Félicie Vignat au quotidien depuis de nombreuses années. Après des études d’architecture de 1988 à 1992 et un apprentissage de 1993 à 1996 au sein de l’Atelier Beaux-Arts de la Ville de Paris dirigé par François Bard et à l’Atelier Glacière auprès du peintre Martin Bissière, elle suit alors son propre chemin au travers de ce médium, la peinture, toujours à la quête de sa propre vérité de l’instant présent.

Du figuratif et de l’observation du réel, aujourd’hui son oeuvre est abstraite, sans nécessité de reproduire le visible. Se concentrant sur la richesse des couleurs, des matières et des transparences, elle façonne de jour en jour sa propre écriture qui naît de la complexité des formes simples.

Le support papier, par sa fragilité, légèreté lui apporte plus de subtilités, sensibilités et intimités. Le support toile et ses différents grains, lui offre une approche plus spatiale. Peu importe la technique, le sens de sa quête est dans l’intensité de son implication en tentant de s’approcher au plus près de sa propre cartographie intérieure.

En 1992, elle réalise sa première exposition à Paris.

Depuis, ses créations ont été acquises par de nombreux collectionneurs et exposées dans des lieux publics (centre culturel, centre d’art contemporain et salon) ou des espaces privés (galeries, particuliers).

L’atelier de Félicie Vignat a trouvé son ancrage dans le sud-Ouest de la France et ses pinceaux sont toujours ses fidèles compagnons de ce voyage qui n’a jamais de fin en soi.

L’aventure de la création ouvre toujours un espace vers un inconnu aux multiples visages. « C’est la peinture, le geste qui me guide. À chaque toile s’invente une nouvelle forme, une histoire différente, un geste en appelle un autre, une couleur se lie à une autre. D’une apparente simplicité, les formes apparaissent alors dans un jeu de transparences et d’opacités réalisées lors des passages intuitifs de la brosse, et se crée alors un environnement qui s’impose à moi avec vigueur et fermeté. »

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